Gentilé : Les Soissonnais
Maire actuel : Alain Crémont
Contact mairie :
Tél. : 03 23 59 90 00
Site web de la mairie :
La ville de Soissons
Horaires d'ouverture :
Du mardi au vendredi
de 10h30 à 12h30 et de 13h30 à 18h30
Le samedi de 10h à 12h30
Soissons est historiquement connue pour avoir été la première capitale de la France. Son surnom est « La cité du Vase ».
Son histoire
Au IIIe siècle, la ville d'Augusta Suessionum est d'une importance comparable aux cités de Reims, Rouen ou Amiens. La ville eut d'ailleurs au Ier siècle, l'un des plus grands théâtres de la Gaule romaine avec 144 mètres de diamètre et accueillant 20 000 spectateurs. Il n'est plus visible aujourd'hui.
Lors des invasions barbares, Soissons résista et fut la dernière capitale de l'Empire romain d'Occident. En 752, Pépin le Bref est proclamé roi et sacré à Soissons par Saint Boniface. Son fils Carloman montera sur le trône du Royaume francs partagé avec son frère Charlemagne.
En 948, le duc de France Hugues le Grand, en rébellion contre Louis IV, assiège Soissons. La cathédrale et bientôt toute la ville seront incendiées par un tir de flèches enflammées. La ville connaîtra la prospérité aux XIIeet XIIIe siècles laissant de nombreux édifices gothiques. Mais Soissons sera saccagée par les Armagnacs le 21 mai 1414. Les guerres de religion continueront de créer des dégâts et notamment sur les édifices religieux. Lors de la Révolution française, l'abbaye Notre-Dame, qui était l'un des plus grands couvent de femmes du nord de la France, est détruite. Il n'en reste aujourd'hui que deux arcs de style roman à proximité de l'église Saint-Pierre. En 1792, 20 000 soldats révolutionnaires français arrivent dans la ville ne qui compte à l'époque que 8 000 habitants. Ils chassent les chanoines de l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes transformée en dépôt de matériel et de vivres.
En 1814, les Prussiens envahissent la ville. Elle connaîtra à nouveau le même sort en 1870. Soissons sera l'une des villes martyres de la Première Guerre mondiale. La ville sera reconstruite durant l'entre-deux guerres et notamment la cathédrale.
L'histoire du Vase de Soissons
L'évêque Saint Remi demandant à Clovis de lui restituer le vase pris par les Francs durant le pillage de Soissons.
S'il y a une anedocte historique célèbre, c'est l'histoire du vase de Soissons qui date de l'an 486. Au cours de la guerre de Clovis Ier, Roi des Francs, contre le général romain Syagrius et peu de temps après la prise de Soissons, le fanatisme de Clovis l'entraîna à piller beaucoup d'églises. C'est ainsi que des soldats enlevèrent d'un édifice religieux un vase liturgique, probablement en argent, d'une taille et d'une beauté extraordinaires. La ville vient d'être prise et Clovis qui en fait sa capitale. L'armée se partage le butin et le Roi demande aux guerriers de lui céder le vase en plus de sa part. Malgré l'accord général des soldats, l'un d'entre eux n'accepta pas et brisa le vase. L'évêque de Reims, Remi, récupéra l'objet cassé. Lorsque Clovis convoqua l'armée au Champ de Mars, il passa en revue ses guerriers et reconnut le soldat insolent. Constatant que sa tenue laissait à désirer, il prit ses armes et les jeta à terre. Le soldat voulant les récupérer, Clovis en profita pour lui briser le crâne en disant : « Ainsi as-tu fait au vase de Soissons ! » Les ouvrages de la IIIe République rappelleront cette histoire par la phrase : « Souviens-toi du vase de Soissons ! »
Ses attraits
Le Soissonnais est une région très intéressante car nombre de vestiges de châteaux l'habitent. Et c'est le cas autour de Soissons. D'autre part, Soissons est une ville agréable et l'abbaye Saint-Jean-des-Vignes est une pure merveille architecturale amputée par les affres de l'histoire.